Nouveau Journal d'un prisonnier politique.

[ChicagoBears]

Demain

[nipsca]

Une dernière suggestion si je puis me permettre.

Pourquoi ne pas conserver le salon Parloir? Il existe déjà d'autres salons 'privés' où des joueurs peuvent se réunir entre gens qui partagent des affinités et qui préfèrent éviter le salon de discussion principal.

Dans ce cas-ci, ça permettrait à une certaine 'élite' de se sentir plus à l'aise pour discuter de tous les sujets qui leur conviennent et ça laisserait le salon principal aux 'indigents intellectuels' et à d'éventuels nouveaux joueurs qui auraient envie de s'y joindre sans se faire immédiatement 'casser'.

Quoi qu'il en soit, bon courage à tous pour que ça se passe sans trop de heurts.

Un petit salut spécial à Dcinemoi1mouton et à Titemomo dont j'ai toujours apprécié le bon sens et l'ouverture d'esprit. Salut à David avec qui j'ai eu de bonnes discussions sur certains sports, salut également à Divergente à qui, malgré nos 'divergences' de personnalité, j'ai toujours reconnu son talent en dessin et dont j'ai beaucoup apprécié les jeux d'anagrammes (qui me manquent d'ailleurs). Salut à toutes les autres personnes qui ont été 'écorchées' ici, sous couvert d'humour. Vous avez réagi avec bon sens, élégance et humour

Bonne suite.

[ChicagoBears]

Bjr Nipsca

[maitreshaolin]

guerre.jpg (23.73 Kio) Consulté 377 fois

ATTENTION DAVID SE PREPARE A FAIRE SA GUERRE VIRTUELLE MON DIEU QU IL EST BETA

[nipsca]

..........

Je crois que la photo voulait illustrer le défilé guerrier pour le retour triomphal à la Jules César et informer qu'il aura lieu demain...avant de traiter les autres de beta......faut parfois réfléchir

[maitreshaolin]

veuillez m'ignorer svp don quichotte vous n'ètes point dans mon sujet.....

[titemomo84]

J'ai raté un épisode je crois ou alors j'ai rien compris." J'ai juste voulu aider. Aider un type bien." Donc en fait tu as subi un bannissement abusif ? Et des vilains pseudos t'ont dis que c'était justifié ? rhooo c'est vraiment vilain tout ça. Je comprends ta vengeance mais vu ton intelligence bien au dessus de la moyenne générale de tous, tu t'es loupé sur ce coup.

Mais tu as de la chance malgré tout tu vas revenir, malgré tes insultes déguisées certains ont été vite bannis définitivement. Fais attention avec tes groupies quand même , ça change vite sur pro . Tu es quelqu'un de bien puis hop t'es la peste.
Finalement l'insulte de bito à ton égard était fondé.

Bon retour et surtout reconsulte rapidement ton traitement n'est pas encore au top

[titemomo84]

Coucou nips très bonne idée pour le salon privé . J'espère que tu y reviendras

[schaltzmann]

Ce récit – et toutes les réponses qui y sont rattachées – constitue une seule et même histoire, une fiction. Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.


JOUR 30 — Bloc C, Cellule 21
Le Dernier Jour

Ce matin, ils m’ont réveillé autrement. Pas de sirène. Pas de matraque contre la porte. Juste trois coups discrets, toc toc toc, presque polis. J’ai ouvert les yeux sur un silence neuf, comme un monde avant le premier cri.

Le gardien a poussé la porte sans bruit, avec une hésitation discrète. Il a déposé une thermos sur ma table métallique comme on poserait un flingue sur une table de poker. À côté, il a posé une tasse blanche ébréchée, une cuillère en plastique et une poignée de sucres. Il a ajouté un sachet en papier brun, lancé d’un geste sec, comme s’il savait que je n’avais pas besoin de délicatesse. Puis il s’est tiré, vite fait, comme s’il venait de commettre une faute grave.

Avant même d’ouvrir, je savais. L’odeur avait déjà parlé. Ce thermos était plein de café. Du vrai. Fumant, brutal, insolent. Le genre qui te rappelle que dehors, le goût existe encore. Et dans le sachet, des viennoiseries. Un croissant. Une brioche. Tièdes. Sucrées. Presque indécentes. Mon palais, endormi par un mois de bouillie grise, s’est mis à hurler. J’ai failli chialer. Non pas d’émotion. De rage. Parce qu’ils m’avaient coupé de ça. De la vraie bouffe. Du vrai monde. Et que ce matin, comme par magie, ils m’y raccrochaient. Juste avant la sortie. Juste assez pour me rappeler ce qu’ils m’avaient volé.

-« Cadeau d’au revoir, » a murmuré le gardien en sortant. Un bon celui-ci. De ceux qui savent encore que derrière le matricule, il y a un homme.

Alors j’ai pris mon temps. J’ai mangé lentement. Chaque bouchée était un bras d'honneur à ce système qui m’a voulu tiède, insipide, malléable. Terminés, les repas fades et sans goût. Aujourd’hui, je goûte. Je savoure. Je me réhabitue à l’extérieur.

Et puisque tout ici a toujours été mis en scène, validé par des comités de jurés en blouse blanche, alors qu’ils écoutent bien maintenant, qu’ils prennent des notes, qu’ils affichent ce dernier chapitre comme ils ont affiché les autres. Car aujourd’hui, j’ai un message de sortie.

Je reviens.

Je reviens, entier. Brut. Sans leur consentement. Et que le monde se tienne prêt. Mon retour sera, selon les cas, une fête ou un orage. Pour certains, ce sera une accolade. Pour d’autres, une tempête. Je ne chercherai pas à plaire, pas plus que je ne l’ai jamais fait. Ceux qui m’ont lu comprendront. Ceux qui m’ont attaqué devront relire. L’histoire n’est pas finie, elle ne fait que changer de décor.

Le Parloir ? Il existera toujours.

Mais sous une autre forme. C’est le Salon principal qui deviendra le nouveau Parloir. Même esprit, nouvelle adresse. Officiel, oui, mais désormais ouvert à tous. Un espace sans badge, sans rituel, sans hiérarchie. Un lieu public où chacun pourra entrer, parler, écouter, répondre - sans masque ni faux-semblant. Un Parloir sans porte, sans horaire, sous la surveillance bienveillante d'une modération en cape d'aluminium scintillante.

Les gens y penseront ce qu’ils veulent, y diront ce qu’ils ont à dire. Rien ne m’éloignera d’eux, sauf s’ils choisissent de me tourner le dos. Certains de mes amis ne partagent rien de ce que je suis, et pourtant ils sont toujours là. Parce qu’ils savent. Mon amitié est une forteresse. Elle ne s’ouvre pas au mérite, elle ne se ferme pas au désaccord. Elle est là, sans condition, sans mode d’emploi. Je ne dis à personne quoi penser ou comment parler. Je prends les gens comme ils sont. Alors qu’on me laisse, en retour, dire ce que j’ai à dire, à ma façon.

Laissez-moi le droit à l’exagération, à la satire, au trait qui force et révèle. Le droit d’en rire, parfois fort, parfois mal. Le droit de croquer et de secouer. Le droit de caricaturer. Parce qu’à force de polir, les miroirs finissent par mentir.

Beaucoup se revendiquent de #JeSuisCharlie… tant qu’ils ne sont pas le dessin. Tant que ce n’est pas leur reflet qu’on égratigne. Et pourtant, moi, je continuerai. Parce que je ne suis pas Charlie et que parfois, il ne reste que l’outrance pour briser le mutisme général.

Alors qu’ils se préparent. Je ne rentre pas pour me faire aimer. Je rentre pour réveiller.

Un salon devenu cimetière en mon absence, va revivre. Je serai l’électrochoc. L’étincelle. L’écho du vivant.

Avant de partir, un mot. Un vrai. Un dernier.

Merci. Encore.

À ceux qui ont lu. Qui ont joué. Qui ont répondu. À ceux qui m’ont suivi sans comprendre, à ceux qui m’ont détesté sans oser le dire. Merci aux anonymes, aux passants. Merci aux noms sans visages, aux personnages fictifs, aux caricatures ambulantes, aux âmes fragiles, aux esprits brillants trop rares, aux figures ridicules. Merci à tous d’avoir été là, de m’avoir nourri, parfois défié, souvent inspiré.

Et que cela soit dit une dernière fois : tout cela n’était qu’un récit. Une fiction. Une pièce de théâtre mentale. Aucun des personnages n'existe ou n’a existé.
Merci donc à ceux qui s’y sont identifiés et qui ont contribué à les faire vivre. Vous avez joué un rôle dans une pièce dont j’étais le seul maître.

Ils vont me manquer, ces personnages. Mais je vais les retrouver. Parce que je sais qu’ils existent réellement dehors, quelque part, plus vivants que jamais. Plus caricaturaux que je n’ose l’imaginer. Je vais les voir demain, quand je serai libre.

Votre très dévoué, irrévérencieux et aux portes de la liberté…


Schaltzmann

[blanjean]

Eh ben !!!

"Leurre" et "grave" !!!

Garde-à-vous !!!

[blanjean]

Eh ben !!!

"Leurre" et "grave" !!!

Garde-à-vous !!!

Et changer les je, je, je par jeu jeu jeu... C'est le but !!!

[titemomo84]

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[maitreshaolin]

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DEJA 1 TANK DE BLOQUER MDRRR

[ChicagoBears]

merci Nipsca

[tatalisette]

bravo a vous Bipsca.Propos censés et non beta respect a vous