Bon, puisque vous insistez, je vous donne ma recette de crumble aux pommes.
Moi je met pas d’avoine dedans.
Parce que j’aime pas l’avoine.
Je le dis parce que sinon y’en a qui vont dire “ouais mais le vrai crumble c’est avec de l’avoine”, ou “c’est meilleur avec de l’avoine” ou encore “moi je mets de l’avoine dedans”.
Moi je ne met pas d’avoine, parce que je n’aime pas l’avoine.
J’avais d’ailleurs du mal à concevoir qu’on puisse aimer l’avoine, mais Sandrine a du mal à concevoir qu’on puisse aimer le chocolat, donc depuis que je sait ce fait, je peux concevoir qu’on aime l’avoine.
Mais très difficilement.
Bref, mon crumble aux pommes. (Je dis ça parce que j’en fais un, là)
Il faut d’abord 3 pommes. Vous pouvez en mettre 4 si vous aimez ça très pommé, mais moi je préfère avec trois. Quand c’est trop pommé je me sens perdue (putain, celle là on doit être 8 à l’avoir compris, et comme Agapi l’a comprise 2 fois, et Bob 3, ça laisse juste 3 autres chanceux).
Il faut beurrer un moule, mettre les petits bouts de pommes coupées en 8 dedans, et laisser sur le côté (même que pour pas que ça devienne marron dégueu, il faut mettre du jus de citron dessus).
Voilà ça c’est fait.
Après, dans un saladier, il faut mettre 200 grammes de farine.
Je sais, c’est beaucoup de farine, mais c’est ça qu’y faut. Parce que c’est facile de dire “oh ça fait bien beaucoup de farine tout ça je vais en mettre moins” (c’est typique de Maman, de faire ça, je vous explique après, pis elle pourra se défendre tant qu’elle voudra), mais la recette c’est ça. C’est 200 grammes et hop.
Si vous en mettez moins, ça donne une autre recette qui n’a pas de nom.
Bon, on va dire que ça s’appelle un schwïnz, parce qu’on aime pas tellement ça quand un truc a pas de nom.
Alors oui, Maman, quand elle fait une recette, elle dit “Bon alors y faut des œufs, j’en ai pas, y faut de la crème fraîche, j’en ai pas non plus, mais j’ai du lait, je vais mettre du lait, y faut des pâtes…Oh, ça doit faire pareil avec des patates, du gruyère, j’en ai pas non plus, je vais mettre de la vache qui rit, du vin blanc, ça peut être remplacé avec de l’eau, et des lardons. Ça j’en ai des lardons.”
Bon je continue.
Après le sucre, il en faut 150 grammes. C’est pas beaucoup, mais c’est parce que les pommes c’est déjà sucré.
Ah mais attention, hein! C’est du sucre brun ou de la cassonade, qu’il faut.
Pas du blanc, le blanc c’est pour faire le schwïnz.
Tout ça hop, on le met par dessus la farine.
Et après le beurre, qu’on avait déjà à l’avance sorti du four, parce qu’on est super prévoyants, nous quand on fait une recette.
Il faut 150 grammes de beurre.
Ben oui, c’est beaucoup de beurre, mais c’est ça qu’est bon.
Ensuite, hop, on fout le beurre par au dessus de tout ça…
Oui bon ok, ceux qui viennent de sortir le beurre du frigo, coupez le en petits morceaux tout petits, genre 1 cm/1cm, comme ça ça ira mieux pour plus tard.
On enlève les bagues, on remonte les manches, et on malaxe tout ça avec ses mains. Sauf ceux qui ont un truc exprès, comme ma belle-mère, et ceux là ils m’énervent parce que moi j’en ai pas de ce truc exprès pour malaxer, je sais pu comment ça s’appelle, c’est une sorte de trois U en métal, genre comme un fouet, mais avec un manche qui relie les extrémités du U, et ça malaxe et j’en veux.
Ceux qui ont des emporte-pièce en forme de cœur, d’étoiles, de petit bonhommes et même des ronds m’énervent aussi parce que ça aussi j’en veux.
Donc on malaxe, et une fois que c’est tout mélangé, ça fait comme des ptites boules de pâte, mais c’est normal, faut verser tout ça sur les pommes, appuyer un peu pour tasser, mais pas trop, et mettre au four, sur 400/450°F (200°C) pendant 30 minutes.
Et il faut pas l’oublier dans le four parce que vous êtes entrain d’écrire une conne de recette sur votre weblog.
C’est super bon avec de la chantilly, de la crème fouéttée et/ou de la glace à la vanille. Mais c’est aussi bon nature.
C’est la même recette que chez Strawberry Fields à Montréal. Ils m’ont tellement piqué ma recette, putain!!
