12H place de la gare. Ils sont là et ils arrivent. Ils se retrouvent. Mince ils se connaissent déjà par d’autre biais et ils se reconnaissent de suite, pas moyen d’y échapper…Trop tard pour se défiler, faut y aller…elle s’est tellement dépêchée au réveil que son dentifrice a coulé sur son vêtement. Il a roulé quelques heures et est tout décoiffé mais il s’est arrêté avec elle boire un café en route, chez dédé et c’était trop bon cette odeur. Il est grand, ouahhh, jeune homme, plus jeune que moi par son aspect. Elle est là au milieu de nous, toute jeune et pleine de vie, avec sa grande écharpe aux petits pompons et c’est chouette de la voir là. Elle est là aussi, avec les ailes de son papillon qui la suit de près, avec lequel elle a joué ce matin, de bonne heure, pendant que son papillon et son mari se réveillait d’un bol de lait chaud que surveillait une chatte noire.
Kiss, bizz, kissouilles, poignées de main, kiss bizzz, ca fuse de partout avant d’aller reprendre les voitures pour se rapprocher du restaurant. Et si j’avais été blond, je n’aurais pas fait pire. Je viens juste de recevoir la veille un téléphone qui fait gps et je le tiens à l’envers et les 400m jusqu’au restaurant s’allongent et cela monte dans les rues de cette ville médiévale, jusqu’à tomber sur un plakeminier. C’est beau les plakiminiers. Je fais un 69 avec mon portable et on redescend dans la ville pour le retrouver qui nous a rejoint, nous cherchant dans les rues, jour de marché, de cette belle ville animée. Le parsoleil du restaurant est descendu et nous sommes tous là à fumer une cigarette, pestiférés que nous sommes, à nous brûler les ailes (je ne savais pas que les papillons fumaient). Certains font une promenade digestives, d’autres une promenade apéritive, chacun son truc loolll.
Et voici l’heure des tapas, des paellas, des salades, des patastas bravas, des langostinos al ajiilo, des zarzuelas bouillants et tutti quanti, après une versée de vodka, tellement versée que je ne me souviens pas le nombre de verres ni à l’apéritif ni au digestif !!!
J’ai seulement le souvenir de crevettes qui n’ont pas été dégustées, malgré un échange avec des boulettes, de paellas qui sont passé d’assiettes en assiette, pendant que certaines mangeaient copieusement leur salade et que d’autres gourmands troquaient la crème chantilly contre des calamars. Le cuistot avait tellement de mal à suivre nos rythmes qu’il a jeté l’éponge et que nous nous sommes retrouvés sans cuistot à la fin du repas, au milieu des serviettes pliées en formes difformes après nous être essuyés les yeux de rire.
Je vous recommande ce restaurant, la bodega andalouse, avec les 10% de réduction car la tenancière est elle-même une ancienne joueuse sur scrabblepro, bertinette est son nom…joli est son visage et agréable sont ses propos…
Nous sommes repartis, flânant au milieu de vestiges gallo-romains, nous envoyant des boutades, des éclats de rire, retrouver nos voitures dans laquelle nous avons fait des échanges pour arriver à ce que tout le monde y trouve son compte et son chemin, et nous nous sommes quittés dans un concert de klaxons, nous promettant de nous retrouver bientôt, avec femmes et enfants, hommes et enfants, ici ou en Navarre, mais en tous les cas dans les prochains mois qui suivent.
Viva la vida, vive ces repas et ces rencontres !!!!
(la vodka, toute la journée, ouahhhh, coup de bambou !!!, mais qu’importe, la prochaine fois j’y retourne)
Repas entre scrabbleuses et scrabbleurs
Modérateurs : etsague, vevene57, makelena, serge, Messalia50